lundi 23 décembre 2013

MARIAGE MODERNE, MARIAGE TRADITIONNEL



Le mariage qui est, depuis la nuit des temps, l’union entre un homme et une femme, se trouve aujourd’hui mis-en mal dans sa définition et, même dans sa conception intellectuelle. En effet, dans notre société moderniste, parler du mariage nous demande de faire des précisions sur les sujets de cette institution.
Pour nous faire comprendre, nous vous rapportons ici un fait inhabituel. 

La semaine dernière, un ami nous informait qu’il devrait se rendre dans une ville de France afin d’assister au mariage de son cousin. Cet ami en parlait avec un enthousiasme inouï de sorte d’attirer notre attention sur la particularité de ce mariage. Ainsi, répondant à un compagnon qui semblait en avoir assez de son insistance et faisait remarquer que les mariages, il en avait vu assez et en a participé à un grand nombre, notre invité aux noces précisait : « ce n’est pas vos mariages traditionnels, mon cousin se marie avec son compagnon. » (oups)
En d’autres termes. C’est un mariage entre deux personnes de même sexe. Voilà au fait ce qui attisait fortement la curiosité et l’enthousiasme de notre ami. C’est une nouveauté !!!

Au-delà de l’annonce du mariage du cousin, notre attention s’est portée sur le mot choisi pour souligner la différence entre ces deux types d’union : « traditionnels ». Pourquoi l’usage de ce mot pour parler du mariage ? Que sous-entend ce vocable ?

A priori, utilisant ainsi ce mot pour qualifier le mariage connu par tous, notre ami veut nous faire comprendre que cette institution a subi une transformation conceptuelle. Elle a ‘‘évolué’’. Le mariage n’est plus réservé aux individus de sexes différents et complémentaires. Il est pour tous, il lie même pour les personnes de même sexe. L’attitude de notre ami opposerait « traditionnel » à « moderne », à « évoluer ». Ainsi. le mariage, tel que connu, est aujourd’hui démodé. Le mariage gay est celui qui est moderne et à la mode.

Si « traditionnel » s’oppose à « moderne », il est aussi vrai que le traditionnel a déjà fait ses preuves et continue à assurer la subsistance de l’espèce humaine. Alors, il serait égoïste de l’enfermer dans nos schèmes de pensée erronés et modernistes. Le mariage reste une institution sociétale qui garantit la succession des générations. C’est le fondement de nos sociétés modernes. Quitte à cherche un autre mot pour qualifier les autres types d’union que nos fantaisies évolutionnistes veulent expérimenter…

dimanche 15 décembre 2013

L’EGLISE CATHOLIQUE, HOMOPHOBE ?...


Dans le vouloir de légaliser le mariage entre personnes de même sexe, un stéréotype s'est dessiné et a pris de plus en plus place dans le mode de penser l'homosexualité au regard de l’Église Catholique: « l’Église catholique est contre les homosexuels ». En d’autres termes, elle est homophobe.

Les évènements de ces derniers jours en Inde, nous révèlent le contraire. En effet, depuis le mercredi 11 décembre dernier, la Cour suprême du pays a réitéré et confirmé la légalité de l’article 377 du Code pénal qui considère l’homosexualité comme un « crime contre nature », passif d’une peine de dix ans d'emprisonnement ou la réclusion à perpétuité pour deux adultes de même sexe qui ont des relations sexuelles, même dans le secteur privé. Les militants d'associations LGBT ont vite fait d'accuser les musulmans, les hindous et les chrétiens.

En réalité, contrairement aux propos de Subramanan Swamy, membre du Parti nationaliste hindou Bhartiya famata Party (BJP) et du Gourou Bada Ramdev contre l’homosexualité, l’Archevêque de Mubai Oswald Garcias s’est prononcé contre cette loi en mettant en relief l’enseignement de l’Église Catholique sur l’homosexualité contenu dans son Catéchisme (nn. 2357 – 2359) : « nous n'avons jamais considéré les homosexuels comme des criminels. En tant que chrétiens, nous exprimons notre respect aux homosexuels. L’Église
catholique est opposée à la légalisation du mariage homosexuel, mais elle enseigne que les homosexuels ont la même dignité de chaque être humain et condamne toutes les formes de discrimination injuste, de harcèlement ou d'abus. »

Enseignement également repris par les paroles du Pape Francis, lors de son voyage retour de Rio de Janeiro, qui ont fait comprendre clairement l'attitude de l’Église dans ce domaine. L'idée d'une Église catholique contre les homosexuels ne correspond en rien à la réalité.

vendredi 6 décembre 2013

LA FAMILLE FRANÇAISE EN CHIFFRE



Avec la légalisation du mariage homosexuel, bien nombre de voix se sont levées pour proclamer la disparation prochaine du modèle traditionnel de famille. Certes, il est vrai que surgissent de nouveaux types de famille selon le bien vouloir de l’État, cependant on est très loin de cette affirmation funeste. Les publications de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) nous démentent ces assertions. Avant tout analyse de ces donnés, nous énumérons quelques modèles familiaux de nos société modernes :
1.     Les familles nucléaires, dites traditionnelles, composées des parents mariés qui élèvent leurs enfants sous le même toit.
2.   Les familles monoparentales, au sein desquelles les enfants vivent avec un seul de leurs parents, soit la mère, soit la mère. Si la « monoparentalité » est de fait due à la mort du (ou de la) conjoint(e), aujourd’hui, le divorce est la cause principale (92,5% en 2004). Le nombre de ce modèle de famille augmente de façon spectaculaire.
3.   Les familles recomposées, union de familles monoparentales divorcées et remariées. Selon l’Insee, le nombre de familles recomposées n’est pas de manière aussi forte et régulière que celui des ruptures d’unions et des familles monoparentales.
4.   Les familles homoparentales (initiées avec le Pacs et parachevées par la loi Taubira) dans lesquelles l’enfant est lié de droit ou de fait à un couple homosexuel.
Selon l’Insee /Eurostat, la France est le deuxième pays plus peuplée de l’Europe avec une population estimée à 65,59 millions d’habitants dont 14,5 millions d’enfants (0-17 ans). 75% des 13,9 millions d’enfants qui vivent en famille, sont avec leurs deux parents (père et mère) ; 6% vivent avec un parent et un beau parent (famille recomposée) ; 19% vivent dans des familles monoparentales.
Par ailleurs 285 000 enfants vivent hors famille c’est-à-dire seuls ou avec leurs grands-parents ou une famille d’accueil, collectivité ou habitation mobile…
Concernant le mariage et le divorce, l’Insee révèle que 241 000 mariages ont été célébrés en 2012 en France. Ce nombre est relativement stable depuis 30 ans. En 2011, les couples vivant en France étaient estimés à 15,8 millions dont 73,1% sont unis par les liens du mariage, 22,4% des couples
vivent en union libre et 4,5% sont pacsés.
 Chaque année, environ 1% des quelques 11,6 millions de couples mariés divorcent. En 2011, 45% des Pacs sont dissous pour cause de mariage. Enfin 97,7% de Français jugent la famille importante dans la vie.
Aux vues de ces chiffres fournis par l’Institut national de la statistique, nous disons la famille dite traditionnelle a toujours sa valeur en France. Les idées erronées sont diffusées pour focaliser l’attention de l’opinion publique sur le verre au 1/4 vide cachant les 3/4 plein et imposer à tous, une loi qui veut minimiser la famille et partant, toute la société. Voici la vraie réalité de l’univers familiale français. Il n’y a aucun parti-pris, ni sentiment homophobe de le faire connaître.
Pour François FONDARD, Président de l’UNAF (Union nationale des associations familiales) : « Connus ou à faire connaître, les chiffres (…) vont parfois à l’encontre d’idées reçues. Ils doivent aider les militants familiaux à rappeler aux pouvoirs publics – à chaque fois que nécessaire – l’importance des réalités familiales, pour que chaque famille compte dans les choix politiques des années à venir. »

Source: 

  •  Insee (Institut national de la statistique et des études économiques)
  • UNAF (Union nationale des associations familiales)
DOCUMENT. L'étude de l'Insee sur les familles recomposées.
 

jeudi 28 novembre 2013

LE CHOIX DE L'ADOPTION PAR DES HOMO, UN MOINDRE MAL ?



La question de l’adoption, comme nous l’avons déjà exprimée, devrait concerner les seules couples hétérosexuels. Cependant, nous constatons que les pro-mariages gays soutiennent qu’un enfant s’épanouira mieux dans un foyer, fût-il hétéro ou homosexuel, que dans les murs d’un orphelinat. Selon leur vision, les familles homoparentales seraient une aubaine pour notre société qui ne saurait que faire de ces « enfants sans famille ». Autrement dit, l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels augmenterait les chances des enfants orphelins d’avoir une famille d’accueil. Et par conséquence, cela éviterait à l’enfant de passer sa vie dans des structures aux attitudes quelques malsaines.

Belle réflexion ! Cependant, elle semble comparer deux maux (orphelinat et famille homoparentale) et choisir le moindre (la famille homoparentale) !

Toutefois, faut-il rappeler que, premièrement, les orphelinats sont des structures étatiques (pour la plupart) et, en deuxième lieu, le nombre de couples demandeurs est largement supérieur à celui des enfants à adopter.

En effet, dans le premier cas, il revient au gouvernement d’assainir le milieu de vie des enfants dans ces structures. Si les orphelinats ont une mauvaise réputation aujourd’hui, cela est dû à une mauvaise formation des personnels de ces structures ou à un recrutement mal fait. Faudrait-il que les autorités compétentes se penchent réellement sur ce problème au lieu de chercher un bouc-émissaire. Permettre aux familles homoparentales d’adopter des enfants ne résout en rien la situation dans les orphelinats. Il faut plutôt chercher les voies et moyens pour une bonne formation du personnel selon l’esprit et l’identité de la structure.

En ce qui concerne le grand nombre d’enfants à adopter, les chiffres en disent long. 30 000 couples (hétérosexuels) sont en entente d’adoption tandis que ne sont recensés annuellement en France « que » 5 000 enfants adoptés (dont environ 4 000 provenant des pays étrangers). Ce qui montre que ce ne sont pas des familles d’accueil qui manquent. C’est plutôt une mauvaise volonté des autorités qui rendent assez lourde l’administration pour l’adoption. Ouvrant l’adoption aux familles homosexuelles, les autorités augmentent, d’une part, le nombre de demande d’adoption et d’autre part, diminuent le nombre d’enfants à adopter. Puisque, la plupart des pays étrangers refusent de confier leurs enfants à des pays ayant adopté la loi du mariage gay.

Il est temps que ces politiques prennent leur responsabilité face aux enfants orphelins. Il faut qu’ils s’arrêtent de jouer à l’autruche, plongeant la tête dans la terre afin de fuir la réalité. Un enfant orphelin ou abandonné a besoin de retrouver la même structure de sa famille originelle, c’est-à-dire, composée d’un père et d’une mère. 

 A bas la théorie du moins mal !