La
question de l’adoption, comme nous l’avons déjà exprimée, devrait concerner les
seules couples hétérosexuels. Cependant, nous constatons que les pro-mariages
gays soutiennent qu’un enfant s’épanouira mieux dans un foyer, fût-il hétéro ou
homosexuel, que dans les murs d’un orphelinat. Selon leur vision, les familles
homoparentales seraient une aubaine pour notre société qui ne saurait que faire
de ces « enfants sans famille ». Autrement dit, l’ouverture du
mariage et de l’adoption aux couples homosexuels augmenterait les chances des
enfants orphelins d’avoir une famille d’accueil. Et par conséquence, cela éviterait
à l’enfant de passer sa vie dans des structures aux attitudes quelques malsaines.
Belle
réflexion ! Cependant, elle semble comparer deux maux (orphelinat et
famille homoparentale) et choisir le moindre (la famille homoparentale) !
Toutefois,
faut-il rappeler que, premièrement, les orphelinats sont des structures
étatiques (pour la plupart) et, en deuxième lieu, le nombre de couples
demandeurs est largement supérieur à celui des enfants à adopter.
En effet,
dans le premier cas, il revient au gouvernement d’assainir le milieu de vie des
enfants dans ces structures. Si les orphelinats ont une mauvaise réputation
aujourd’hui, cela est dû à une mauvaise formation des personnels de ces
structures ou à un recrutement mal fait. Faudrait-il que les autorités
compétentes se penchent réellement sur ce problème au lieu de chercher un
bouc-émissaire. Permettre aux familles homoparentales d’adopter des enfants ne résout
en rien la situation dans les orphelinats. Il faut plutôt chercher les voies et
moyens pour une bonne formation du personnel selon l’esprit et l’identité de la
structure.
En ce
qui concerne le grand nombre d’enfants à adopter, les chiffres en disent long.
30 000 couples (hétérosexuels) sont en entente d’adoption tandis que ne sont
recensés annuellement en France « que » 5 000 enfants adoptés (dont
environ 4 000 provenant des pays étrangers). Ce qui montre que ce ne sont pas
des familles d’accueil qui manquent. C’est plutôt une mauvaise volonté des
autorités qui rendent assez lourde l’administration pour l’adoption. Ouvrant l’adoption
aux familles homosexuelles, les autorités augmentent, d’une part, le nombre de
demande d’adoption et d’autre part, diminuent le nombre d’enfants à adopter. Puisque,
la plupart des pays étrangers refusent de confier leurs enfants à des pays
ayant adopté la loi du mariage gay.
Il est
temps que ces politiques prennent leur responsabilité face aux enfants
orphelins. Il faut qu’ils s’arrêtent de jouer à l’autruche, plongeant la tête
dans la terre afin de fuir la réalité. Un enfant orphelin ou abandonné a besoin
de retrouver la même structure de sa famille originelle, c’est-à-dire, composée
d’un père et d’une mère.
A bas
la théorie du moins mal !
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